
- 14 janvier 2019
En 2018 et ce pour la troisième année consécutive, le Valais n’a pas réussi, et de loin, à épuiser son contingent de vente aux étrangers. Notre canton n’en a même pas utilisé une centaine sur les 330 unités que lui réserve annuellement la Confédération, alors qu’auparavant, le Valais devait même recourir aux surplus non employés des autres cantons pour satisfaire à la demande.
Pour Paul-André Roux, président CIV, ce coup de frein est dû au franc fort et à la crise économique de 2008. Autrement dit, pour se réguler, le marché n’aurait pas eu besoin de la lex Koller et de la lex Weber (limitant respectivement la vente de résidences secondaires aux étrangers et la construction de ces dernières). Dans ces conditions, «de telles lois ne sont bien souvent que des tracasseries administratives, par exemple pour ceux qui veulent acquérir ou construire une résidence principale en station». Des tracasseries administratives: la petite phrase de P.-A. Roux sur Canal 9 (regarder son interview 4 janvier) n’est pas passé inaperçue; lire l’interview de P.-A. Roux dans le Matin Dimanche d’hier. Les feux avaient été allumés dans le dernier bulletin CIV (lire édito p. 2).